Informations brèves:
Certains s'étaient réjouis que la Charia ne soit
pas reprise à l'article 1 de la Constitution tunisienne; ils se sont
réjouis trop vite et Ennahda loin de déclarer forfait vient d'inventer
un autre projet encore plus subtil: créer un Conseil national islamique
au-desus du pouvoir législatif une sorte de guide spirituel de la
révolution... Ceci ne vous fait pas penser à ce qui s'est passé en Iran
qui s'est doté d'une institution proche avec Guide suprême . On voit
bien qu'Ennahda n'en finit jamais avec le pouvoir religieux Et dire que
ce parti se faisait applaudir en France il ya quelque temps!!!!! ''Les Tunisiens devront encore attendre. Ce pressentiment nous a été confirmé hier par la députée Karima Souid.
La
célèbre constituante binationale du parti Ettakatol, connue pour sa
sortie fracassante pour la défense du dialecte tunisien et de l’emploi
du français dans ses interventions au sein de l’ANC, s’est exprimée en
termes clairs. Aucune date n’est arrêtée à ce jour pour discuter du
premier mot de la première ligne du premier article.
En revanche, nuance-t-elle, le président de l’Assemblée le dit et redit, nous faisons tout pour finir la rédaction de la Constitution avant la fin de l’année. Karima Souid précise encore : «Nous croyons savoir que la rédaction du préambule de la Constitution serait déjà prête»; la députée a employé le conditionnel.
Ainsi, si rien n’a été écrit à ce jour, si aucun calendrier n’est encore fixé, les discussions concernant le projet de loi de finances, les débats au sein des commissions concernant le choix du régime, présidentiel ou parlementaire, ou encore les auditions de certaines figures de la société, vont bon train, à l’instar de celle qui vient d’avoir lieu avec Néjiba Hamrouni, présidente du Syndicat des Journalistes Tunisiens.
Dans ce cas, vous êtes en mesure de nous dire, quels sont les points d’accord et de désaccord, demandons-nous. Et la députée de répondre: «Comme tout le monde le sait, il n’est plus question de l’application de la charia dans la constitution. En revanche, des voix prônent la création d’un conseil supérieur de l’islam qui se placerait au-dessus du législateur, des lois et des institutions, puisqu’il serait en droit de légiférer». Et à ce niveau selon la députée, se pose la question fondamentale : que veut-on faire de la Tunisie ?
«On est à la recherche du consensus, dit-elle, nous discutons au sein de la commission des instances constitutionnelles, notamment, des thèmes comme le pluralisme des médias, le contrôle de l’action des forces de l’ordre et de la sécurité et la séparation du politique et du religieux».
L’élue du peuple, militante comme elle se définit, précise que les fondamentaux au sein d’Ettakatol restent les mêmes, l’attachement à l’identité arabo-musulmane et parallèlement une aspiration indéfectible pour instaurer un État de droit, où règne le respect des libertés individuelles. «Nous défendons l’instauration d’un régime républicain civil», déclare-t-elle. Et sans ambages, elle cite Vincent Geisser, sociologue et politologue, spécialiste de l’Islam qui avait déclaré que la Tunisie ne peut pas passer d’une dictature imberbe à une dictature à barbe. «Le Conseil supérieur de l’Islam se charge d’organiser le champ religieux»
En revanche, nuance-t-elle, le président de l’Assemblée le dit et redit, nous faisons tout pour finir la rédaction de la Constitution avant la fin de l’année. Karima Souid précise encore : «Nous croyons savoir que la rédaction du préambule de la Constitution serait déjà prête»; la députée a employé le conditionnel.
Ainsi, si rien n’a été écrit à ce jour, si aucun calendrier n’est encore fixé, les discussions concernant le projet de loi de finances, les débats au sein des commissions concernant le choix du régime, présidentiel ou parlementaire, ou encore les auditions de certaines figures de la société, vont bon train, à l’instar de celle qui vient d’avoir lieu avec Néjiba Hamrouni, présidente du Syndicat des Journalistes Tunisiens.
Dans ce cas, vous êtes en mesure de nous dire, quels sont les points d’accord et de désaccord, demandons-nous. Et la députée de répondre: «Comme tout le monde le sait, il n’est plus question de l’application de la charia dans la constitution. En revanche, des voix prônent la création d’un conseil supérieur de l’islam qui se placerait au-dessus du législateur, des lois et des institutions, puisqu’il serait en droit de légiférer». Et à ce niveau selon la députée, se pose la question fondamentale : que veut-on faire de la Tunisie ?
«On est à la recherche du consensus, dit-elle, nous discutons au sein de la commission des instances constitutionnelles, notamment, des thèmes comme le pluralisme des médias, le contrôle de l’action des forces de l’ordre et de la sécurité et la séparation du politique et du religieux».
L’élue du peuple, militante comme elle se définit, précise que les fondamentaux au sein d’Ettakatol restent les mêmes, l’attachement à l’identité arabo-musulmane et parallèlement une aspiration indéfectible pour instaurer un État de droit, où règne le respect des libertés individuelles. «Nous défendons l’instauration d’un régime républicain civil», déclare-t-elle. Et sans ambages, elle cite Vincent Geisser, sociologue et politologue, spécialiste de l’Islam qui avait déclaré que la Tunisie ne peut pas passer d’une dictature imberbe à une dictature à barbe. «Le Conseil supérieur de l’Islam se charge d’organiser le champ religieux»